Climat : le cri d’alarme
En 1992, 1700 scientifiques indépendants, dont un grand nombre de prix Nobel, signaient le « World Scientists Warning to Humanity ». Dans cette déclaration solennelle, les scientifiques mettaient l’accent sur les risques liés aux actions destructrices de l’Homme sur la biodiversité et l’environnement. Vingt-cinq ans plus tard, ce sont cette fois 15 000 scientifiques de 184 pays qui poussent un véritable cri d’alerte sur l’état de la planète dans une étude publiée dans BioScience le 13 novembre dernier.
Les émissions de CO2 repartent à la hausse
Cet état d’urgence climatique relayé par les scientifiques s’appuie sur de nombreuses études publiées sur fond de COP 23.
Première cause du réchauffement climatique, les émissions globales de Gaz à Effet de Serre (GES) ont augmenté de 2 % en 2016 pour atteindre 36,8 milliards de tonnes selon le Global Carbon Project.
Après trois ans d’un répit très relatif, cette hausse inquiétante est en grande partie attribuable aux principales nations industrielles. Ces 5 pays représentent à eux seuls plus de 57 % des émissions de GES. Voici leur classement :
- Chine : 10 151 millions de tonnes de GES
- États-Unis : 5 312 millions de tonnes de GES
- Inde : 2 431 millions de tonnes de GES
- Russie : 1 200 millions de tonnes de GES
- Japon : 1 209 millions de tonnes de GES
Dans un contexte d’inquiétude généralisée, et notamment, le désengagement des États-Unis de l’Accord de Paris auquel s’ajoute la rechute de la Chine. En effet, cette dernière représente 28 % des émissions de GES. En cause, une consommation des énergies fossiles en hausse de 3,5 %.
Concernant les États-Unis de façon plus spécifique, la baisse des émissions de GES, en moyenne de 1,2 % par an ces dernières années, ne devrait atteindre que 0,4 % en 2017. La communauté européenne suit cette tendance avec une baisse estimée à 0,2 %. En d’autres termes, cela est très inférieure à la décennie passée.
Les États-Unis : premier producteur de pétrole d’ici 2025
Dans les années à venir, la hausse de l’exploitation du pétrole de schiste par les États-Unis va faire de ce pays le premier producteur mondial de pétrole.
Une estimation de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) fait état d’une baisse de la production de pétrole dit « conventionnel » passant de 67,6 à 64,1 millions de barils par jour sur la période 2016-2040.
En contrepartie, la production de pétrole de schiste serait de 9 millions de barils par jour en 2025 alors qu’elle ne représente en 2016 que 4,5 millions de barils par jour.
Or, l’extraction de ce type de pétrole s’accompagne d’importantes pollutions dont celle des nappes phréatiques environnantes. Un des autres effets est de ralentir le développement des énergies renouvelables et donc in fine la transition écologique.
Une situation de plus en plus alarmante
Les derniers événements aux impacts désastreux tels que les ouragans ou bien encore les pluies torrentielles ne sont que les prémices des effets que pourrait avoir un réchauffement climatique généralisé de plus de 2°C.
L’objectif premier de ces 15 000 scientifiques signataires dans cet appel du 13 novembre est d’inciter les responsables politiques à agir. Ceux-ci ne sont pas les seuls à pouvoir jouer un rôle dans la lutte pour la préservation de la planète.
Les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités sont en effet autant de maillons essentiels à la mise en œuvre d’une véritable mise en place d’une transition énergétique mondiale.
WattValue : partenaire de la transition énergétique des entreprises
S’il est encore possible d’inverser la tendance actuelle, il est urgent d’agir chacun à son niveau. Fort de son expérience acquise dans les domaines de l’électricité renouvelable pour les professionnels, WattValue est en mesure de vous accompagner dans la certification de cette dernière ; Cela vous permettra de mettre en avant votre stratégie de développement durable mais aussi d’agir à votre échelle pour la planète et les générations futures !
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