Dernièrement, Megève a acquis des navettes roulant au GNL : Gaz Naturel Liquéfié (similaire au Gaz Naturel Comprimé, simplement refroidi pour qu’il devienne liquide). Cela permet d’avoir un impact moins négatif sur l’environnement sans changer ses habitudes routières. Mais pourquoi ce choix ? Comment cela fonctionne-t-il ?
Aujourd’hui, nous nous trouvons face à un dilemme dans les transports : acheter à « moindre coût » des véhicules diesel ou essence mais en étant extrêmement polluants ? ou acheter plus cher mais en étant bien plus respectueux de l’environnement avec des véhicules électriques ?
Cette dernière option est évidemment conseillée, mais même si des aides de l’Etat ou d’organisations existent, elles ne sont pas toujours accordées et le budget pour une flotte automobile peut réellement doubler si ce n’est plus. Megève a trouvé un compromis pour répondre à ses besoins : des véhicules fonctionnant au gaz naturel liquéfié.
Stockage de l’énergie
Le gaz naturel liquéfié (GNL) désigne le gaz naturel transformé sous forme liquide. Lorsque le gaz est refroidi à une température d’environ -160°C à pression atmosphérique, le gaz devient liquide (dit liquide cryogénique). Cela permet de condenser le gaz naturel en GNL, ce qui réduit de 600 son volume sans modifier son pouvoir calorifique. C’est un liquide inodore, incolore, non corrosif et non toxique.
Le moteur GNL fonctionne comme un moteur à essence, il est à combustion. Le mélange d’air et de gaz naturel est allumé par une étincelle produite par la bougie d’allumage (située dans la chambre à combustion).
Il existe plusieurs sortes de gaz naturel mais la composition classique est essentiellement constituée de méthane (environ 97%), et d’une quantité d’autres alcanes supérieurs. Il est une source d’énergie primaire, pas du tout exploité dans le transport en France.
Du XIXème siècle à aujourd’hui
La personne ayant eu le plus grand impact face à cette innovation (à l’époque !) est Etienne Lenoir. Il construit le premier véhicule au gaz, avant même que n’existe le moteur à essence, en 1860, en France.
Puis, Nikolaus Otto met au point le premier moteur à quatre temps avec compression d’air et de gaz, en 1862.
Ce moteur sera utilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale, du fait de la rareté de l’essence. Mais globalement, à partir du XXème siècle, le moteur à essence concurrence largement le GNV (Gaz Naturel Véhicule).
Vers 1980, les groupes énergétiques décident de s’associer à des constructeurs automobiles pour relancer l’utilisation du GNV. Mais globalement, les moteurs essence et diesel restent imbattables sur le marché français.
Aujourd’hui, on le retrouve surtout en Iran, en Chine, au Pakistan, en Argentine, par exemple, mais cela ne s’est pas autant popularisé en France.
Un moteur plus propre pour l’environnement
Les moteurs GNV ont un impact environnemental beaucoup plus faible que les moteurs diesel et essence. Nous constatons qu’avec le GNL, l’émission de particules affiche une diminution de 96 %, 70 % de diminution d’oxydes d’azote et 30 % de diminution de CO2. Et nous constatons également que la facture est bien plus modeste que celle des véhicules électriques.
Par ailleurs, il est tout à fait possible d’utiliser du biocarburant, bien plus neutre pour l’environnement. Le biocarburant peut être liquide ou gazeux et est constitué de biomasse, d’où le terme « bio ». Il est destiné à la valorisation énergétique dans les transports.
Allier mobilité verte et économie, voilà une solution qui mérite réflexion !
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