Préserver le consensus mondial sur la nécessité d’une action contre le réchauffement de la planète prévu lors de la COP 21 connu également sous le nom d’« Accord de Paris », tel est l’objectif de la COP 23 qui se tient à Bonn du 6 au 17 novembre 2017. Ce vœu exprimé par le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, Président de la COP 23, intervient juste après la publication d’un rapport alarmant de l’ONU sur le dérèglement climatique.

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Le dérèglement climatique : l’ONU tire la sonnette d’alarme

Dans son rapport, l’Organisation des Nations Unies (ONU) relève, en effet, que l’écart entre les besoins et les actions en matière de lutte contre le réchauffement climatique est catastrophique, notamment en matière d’émission de Gaz à Effet de Serre (GES).

L’organisation relève que si l’été 2017 a été marqué par une succession de catastrophes climatiques, ces situations risquent de se répéter en raison du réchauffement climatique. S’ajoutent à cela plusieurs rapports de scientifiques faisant état d’autres phénomènes planétaires inquiétants.

Pour l’ONU Environnement, la bataille contre le réchauffement climatique et ses conséquences désastreuses, n’est pas encore perdue, mais le temps presse. Passé 2030, il sera trop tard pour inverser la tendance !

Pour contenir le réchauffement à 2°C comme cela était prévu à l’issue de la COP 21, il faudrait plafonner les rejets de GES à 42 gigatonnes (Gt) en 2030 et à 36 Gt pour rester sous la barre de 1,5°C. Or en 2016, le total des émissions de CO2 a atteint 52 Gt, ce qui n’est guère encourageant pour la suite. Au rythme actuel, la hausse de la température attendrait 4,8 °C à la fin du siècle. 

Deux autres signes viennent ternir l’espoir de respecter l’accord de Paris signé en 2015. Le premier concerne évidemment le retrait des États-Unis, ce même s’ils seront présents lors de la COP 23. La seconde inquiétude, provient de la baisse des investissements dans les énergies renouvelables passés de 151,6 à 111,4 milliards de dollars entre 2015 et 2016 !

Les émissions de gaz à effet de serre en Europe

Selon Edgar Espeleta, Président de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) : « la COP 21 a certes boosté l’action climatique, mais ce dynamisme est clairement en train de s’essouffler ». Certains secteurs émettent en effet encore des GES, la France n’étant pas épargnée malgré les efforts engagés dans la lutte contre la pollution.

C’est ainsi que si les émissions de CO2 sont en baisse globale de 11 %, les secteurs du traitement des déchets et surtout celui des transports sont en nette hausse. En contrepartie, les industries manufacturières font figure de bons élèves avec une baisse européenne des rejets de 35 %, pour partie due au développement des sources d’énergie renouvelable.

La France en bonne position dans la lutte contre le réchauffement

Dans ce paysage environnemental pour le moins alarmiste, la France poursuit son engagement contre le réchauffement climatique. Avec 9,2 millions de tonnes, la France se positionne certes derrière l’Espagne avec des émissions de GES de l’ordre de 6,9 millions de tonnes par an. Elle devance par contre l’Allemagne et le Royaume-Uni avec respectivement 21,5 et 12,3 millions de tonnes.

Pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, vous pouvez contribuer à votre échelle à la lutte contre le réchauffement climatique ! Cela passe notamment par un changement des habitudes en matière de consommation d’énergie. WattValue, société de services à l’énergie est depuis plus de 10 ans aux côtés des entreprises pour les accompagner dans leur démarche en apportant son expérience et sa maîtrise des solutions alternatives en matière d’électricité. Notre offre garantissant de l’origine renouvelable de l’électricité est un moyen de s’engager un peu plus pour notre planète et de contribuer à votre échelle également à promouvoir une production nationale !